Hier c’était la journée mondiale de lutte contre la cybercensure, et à l’inverse de la journée de la femme qui n’a encore une fois pas servi à grand chose, cette journée a été l’occasion pour Reporters sans frontières de dénoncer quelques vilains.
Les hommes sont ainsi faits, quand ils ont du pouvoir, il cherche à le garder et pour le garder, dans certains pays cela ne passe pas par le vote du peuple, non ça passe plutôt par la censure de ceux qui tenteraient d’influencer les autres. Vous savez le genre de personnes qui tentent de dire la vérité et qui finalement se retrouve en prison pour avoir dit ce que les autres ne devaient pas entendre : la vérité sur leurs dirigeants…
D’après RSF, les 5 pays considérés comme les pires ennemis de l’Internet sont la Syrie, la Chine, l’Iran, le Bahreïn et le Viêtnam.
Avant l’Internet, pour traquer ces dissidents, ces pays faisaient appel à des mercenaires, des soldats sans véritable patrie à part l’argent qui se battaient pour tel ou tel camps à condition qu’ils soient mieux payés que de l’autre coté… Après l’arrivé d’Internet, tout compte fait ça n’a pas beaucoup changé, sauf que ces mercenaires ne sont plus équipés de spathas mais de claviers… et RSF les appels les « mercenaires de l’ère digitale ». Ce sont des sociétés qui mettent leurs talents au service de ces États en leurs donnant accès à des moyens électroniques d’espionnage pour réprimer l’opposition et la dissidence politiques.
Pour la première fois RSF publie la liste de cinq entreprises, préparez donc vos oeufs et autres tomates pas fraîches, voici les noms :
- Gamma (Royaume-Uni)
- Trovicor (Allemagne)
- Hacking Team (Italie)
- Blue Coat (États-Unis)
- Amesys (filiale du groupe français Bull)
En France la censure de l’Internet n’en est pas encore à ce point, mais dans le doute, et comme dirait Stéphane Hessel, Indignez-vous !
Fabien
On pourra bientôt ajouter l’Europe et sa France. 😉