Boom, cet avion de ligne supersonique pourrait être le futur Concorde !

Vingt-trois heures pour aller à Hobart en Tasmanie depuis Lyon, c’est long ! Et même si les avions sont maintenant équipés de systèmes multimédia, voir de WiFi, la vitesse de croisière n’a pas beaucoup évolué depuis une bonne cinquantaine d’années ! Évidemment, depuis, les avions sont nettement plus écologique et sophistiqué que ceux des années 60, mais la vitesse moyenne, elle est toujours au alentours de 950km/h pour les long-courriers.

Depuis de nombreuses années, un certain nombre de compagnies et autre start-up tentent de construire un nouvel avion supersonique dans le genre du légendaire Concorde. Une start-up en particulier me semble particulièrement bien parti, il s’agit de Boom (en référence au bruit que fait un objet quand il passe le mur du son). En effet, ils viennent de dévoiler leur premier démonstrateur :

The XB-1 Supersonic Demonstrator Jet at Boom Technology in Centennial, Colorado.

Il ne s’agit pas exactement d’un avion de ligne, mais d’un prototype à l’échelle 1/3 de leur avion supersonique « Boom ». Ce prototype qui s’apparente à un avion de chasse devrait faire ses premiers vols d’essai dans quelques mois. Cet prototype est « techniquement représentatif » de ce que sera l’avion de ligne complet, les moteurs, l’avionique et les éléments structurels sont conçus de la même manière. Si ces essais se passent comme prévu, l’avion définitif sera construit et après de nombreux tests de certification, la start-up espère pouvoir faire son premier vol commercial au début des années 2020… Ce qui mettrait Londres à 3 heures de New-York.

Ensuite, nous ferons des essais de sécurité rigoureux et la certification FAA de notre avion de ligne de passagers. Nous allons le poursuivre le plus rapidement possible, sans rien ignorer. Nous nous réjouissons à l’idée des premiers vols records de passagers au début des années 2020. D’ailleurs, la compagnie aérienne Virgin a déjà mis une option sur les 10 premiers appareils !
Pour y arriver Boom a débaucher des ingénieurs chez la NASA, Lockheed ou encore Boeing. Il n’y a donc plus qu’a espérer que tout se passe bien, et que les prix soient effectivement intéressants pour que l’on puisse enfin aller en Australie en moins de 10 heures !

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