Depuis des millénaires l’Homme n’a pas fait que bâtir des cathédrales et faire du smartphone high-tech, il a aussi été à l’origine de l’extinction de pas mal d’espèces animal…
Mais aujourd’hui avec les progrès de la science, on peut essayer de se rattraper et ramener à la vie des espèces disparues. Le premier animal à bénéficier de cette seconde vie est un batracien au nom latin Rheobatrachus silus dont la femelle a la particularité d’avaler ses oeufs pour les incuber dans son ventre… Et donc de donner vie à ses petites grenouilles par la bouche !
En effet des chercheurs de l’Université de Newcastle mené par un professeur Michael Mahony, un spécialiste des grenouilles, ont réussi à utiliser la technologie du clonage pour implanter un noyau «mort» de cellules dans un œuf d’une autre espèce de grenouille.
Nous avons réactivé des cellules mortes et avons ressuscité le génome de la grenouille disparue dans le processus. Maintenant, nous avons de nouvelles cellules cryo-préservées de la grenouille éteinte à utiliser dans de futures expériences de clonage.
D’autres espèces animales son aussi sur la liste du repop !
Le naturaliste Michael Archer espère également ramener à la vie une espèce emblématique de la Tasmanie, le Thylacine aussi connu sous le nom de tigre de Tasmanie. Un autre animal, un oiseau qui était autrefois aussi courant que nos pigeons aux Etats-Unis va, on l’espère bientôt refaire son nid, il s’agit du Pigeon migrateur le procédé utilisé serait le même que celui de notre grenouille. Mais certains écologistes voient cette idée avec beaucoup de scepticisme. Pour eux, la nature reprend sa place quand une espèce disparaît, et la réintroduction d’animaux éteints depuis longtemps pourrait poser des problèmes et être perçu comme une espèce invasive une fois dans la nature.
Et même si ce n’est pas encore d’actualité, ce risque est aussi a considérer pour la possible réintroduction du légendaire mammouth laineux dans les steppes sibériennes qui pourrait avoir lieu dans moins de 20 ans selon les scientifiques. Des équipes du monde entier s’y attellent en sont entrain de finir le séquençage du génome du mammouth à partir d’un spécimen extrêmement bien conservé dans le permafrost au nord de la Russie. Autre point intéressant, le génome du mammouth serait assez proche de celui de l’éléphant d’Asie.
Cela signifie que nous pouvons prendre des chromosomes d’éléphants d’Asie, les modifier pour qu’il corresponde à celui d’un mammouth, puis de créer un embryon pour inséminer un ovule d’éléphant d’Asie. Ce sera long et ardu, mais nous espérons avoir quelque-chose qui ressemble à un mammouth. Ce ne serait pas une réplique exacte, mais il ressemblerait et se comporterait un peu comme un mammouth laineux.
Hendrik Poinar, Université McMaster – Canada
Les derniers mammouths ont disparu il y a environ 4000 ans. Les derniers spécimens auraient vécu sur l’île Wrangel située entre la Sibérie et l’Alaska.
Abel
Est-ce une bonne chose ? De 1 ça déresponsabilise (on s’en fout de tuer, on peut recréer), de deux ces animaux ne sont peut-être plus adaptés à aucun système
Et de trois, pas dit que le clonage leur fasse conserver leurs caractéristiques initiales, notamment en terme de durée de vie
Florian
On pourrait croire qu’il s’agit effectivement d’un tentative pour se racheter une conscience…