Après les chauffeurs de taxi et les pilotes d’avions, c’est au tour de la marine de prévoir le remplacement des skippers par des robots. Même si la marine marchande est probablement l’un des plus vieux métier au monde, ce mode de transport reste très largement utilisé notamment dans le high-tech pour acheminer les smartphones, ordinateurs et autres machine à laver depuis l’Asie vers le reste du monde. Bien que ce mode de transport ne dépasse que rarement les 40km/h il est aussi, et de loin, le moins cher. Mais pourrait-il être encore moins cher… sans équipage à bord ?
Rolls-Royce déjà largement reconnu pour ses voitures de luxe et ses réacteurs pour avion de ligne est aussi bien calé dans le transport maritime… Et compte bien le révolutionner !
En effet, à l’occasion d’un salon sur les navires autonome à Amsterdam, la firme a présenté son livre blanc décrivant sa vision du projet et de la façon dont le transport maritime évoluera dans un avenir proche.
D’après Rolls-Royce, les humains ne devraient plus se trouver à bord des cargos. Le métier est difficile, la zone de vie et les vivres nécessaires pour l’équipage prennent de la place qui pourrait être utilisée pour le fret, le risque de piraterie serait réduit et la navigation serait plus sûre. Le gros point négatif, c’est évidemment que ces navires robotisés réduiront encore le nombre d’emplois.
Dans un premier temps, l’idée de Rolls-Royce est de créer des centres de contrôles distants où un pilote pourrait contrôler plusieurs navires cargos en prenant place dans une cabine de pilotage virtuel. Il pourrait ainsi superviser les réparations éventuelles ou les corrections de trajectoires dans le cas d’une zone sous les glaces par exemple.
Pour le moment, ces concepts font plus penser à l’univers de Star Trek qu’a la réalité du transport de fret, mais Rolls-Royce a déjà lancé un bateau test, le Stril Luna qui embarque déjà certaines de ces technologies. L’objectif est de lancer le premier cargo contrôlé à distance d’ici 2020 et les navires entièrement autonomes à l’horizon 2040.
Reste à savoir si l’automatisation à tout-va profitera à tout le monde.