Quand on a un projet en tête, souvent, on n’a pas le financement qui va avec et du coup on abandonne. Il faut avouer que parfois, c’est peut-être une bonne chose, car le créateur n’y croyait pas lui-même et qu’il aurait probablement abandonné. Dommage pour ce très ingénieux refroidisseur de spaghetti…
Mais dans beaucoup d’autre cas, la personne va à la banque avec son idée plus ou moins intéressante et en fonction de son dossier, quelques investisseurs (qui ne connaissent pas forcement la technologie) donnent suite ou pas au projet. Et il faut bien avouer qu’en cette période de crise, c’est plutôt « ou pas ». Du coup, inexorablement, vous allez retourner à vos activités normales et oublier votre idée, alors que c’était peut-être très innovant ou en tout cas utile.

Et c’est là qu’intervient le financement participatif, car avec ce système, ce n’est plus une banque qui vous donne* l’argent que vous lui avez demandé, mais des centaines d’internautes qui vous soutienne en vous donnant* chacun une petite participation financière.

*Dans le cas d’une bande, ce don, aussi appelé prêt, vous devrez lui rendre près du double. Dans le cas du financement par la foule (crowdfunding), c’est vous qui définissez ce que vous donnez à vos bienfaiteurs, ça peut être des goodies, le produit en question ou une réduction lors de l’achat du matériel… ou même rien.

L’exemple le plus emblématique de ce nouveau mode de financement est certainement Ouya, la console de jeu sous Android. En quelques semaines, le projet a reçu l’aide de plus de 60 000 personnes qui ensemble ont apporté une contribution de près de 7 millions d’euros, largement au dessus de ce que les créateurs du projet avaient espéré !

Certes, le projet à quelques retards et certains bienfaiteurs ne sont pas super content de savoir qu’il va devoir payer un peu plus pour se faire livrer la console, mais les faits sont là, une console novatrice a vu le jour sans l’aide d’aucune banque.

La console Ouya

Evidemment, il n’y a pas que des consoles, il y a beaucoup, beaucoup d’autres projets. Ça va du simple support pour ranger son bureau au satellite d’exploration de l’espace.
Le problème c’est que pour le moment en France les sites proposant du crowdfunding sont très peu nombreux et peu connu, et sont surtout dédiés au projets artistiques et non aux idées high-tech. Dommage, vivement que ça se démocratise de partout !