Il y a tout juste 70 ans, le 6 juin 1944, plus de 130 000 soldats alliés traversent la Manche pour débarquer sur cinq plages de Normandie, ce débarquement changea le cours de la Seconde Guerre mondiale. Mais ce débarquement et la victoire qui a suivi n’auraient sans doute pas été aussi rapide si les geeks de l’époque ne s’en étaient pas mêlé !
En effet pour être certain de connaître les plans des Allemands à l’avance, et s’assurer que les ennemis partaient sur de mauvaises pistes, les alliés ont utilisé deux techniques : le décryptage des messages tactiques opérationnels de la Wehrmacht et la création d’un véritable armé fantôme !
Les déchiffrages décisif d’ULTRA
D’après Winston Churchill lui-même, « ce fut grâce à Ultra que nous avons gagné la guerre. » En effet, une partie des messages cryptés allemands étaient chiffrés au moyen d’une machine Enigma comme celle ci-dessous :
À l’époque, le code chiffré issues de ces machines était réputé inviolable, mais c’était sans compter sur Alan Mathison Turing, l’un des pères des sciences informatiques qui est aussi à l’origine de l’opération Ultra. Et c’est justement cette opération qui a permis l’exploitation des messages interceptés.
Évidemment à l’époque le déchiffrage n’était pas rapide, en 1944, il fallait en moyenne une semaine pour décrypter un message (il faudra 3 jours seulement en 1945). Mais cela a tout de même permit de connaître l’essentiel des grandes décisions allemandes… Et notamment celle concernant les troupes dans le nord de la France.
Une armée fantôme pour faire croire à un autre débarquement
Pour cacher aux Allemands le véritable lieu du débarquement, les alliés ont lancé l’opération Fortitude, une vaste opération de désinformation et de diversion dont l’un des éléments les plus insolites fut le positionnement de faux bâtiments et de chars gonflables comme celui ci-dessous :
Le principe était simple, à l’époque déjà des avions équipés de système photographiques surveillait le territoire ennemi, les informations étaient ensuite utilisées pour positionner les troupes allemandes. Sauf qu’à l’époque, les capteurs photos n’étaient pas aussi perfectionnés que ceux que l’on a sur les drones actuels… Il était donc difficile de savoir si ces tanks étaient des vrais ou des faux.
