Les imprimantes fleurons de l’obsolescence programmée ?

Ce n’est plus un secret pour personne l’obsolescence programmée n’est pas un mythe, mais elle n’en reste pas moins un énorme tabou chez les fabricants d’équipements de toutes sortes. Parmi les produits les plus touchés, l’imprimante est sans-doute la plus représentative, en effet, dans le documentaire Prêt à jeter, on apprend que les imprimantes de certaines marques sont équipées de puces qui limitent logiciellement le nombre de copies possible avec l’équipement.
L’idée est évidente, pousser à l’achat d’un nouveau produit. Heureusement, peut-être un jour nos politiciens trouveront une solution pour obliger les industriels à préciser la durée de vie de leurs appareils… On peut toujours rêver !

Mais en plus de l’obsolescence programmée, les fabricants d’imprimantes ont une autres méthode pour faire grimper l’addition : les consommables !

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Chacun sa cartouche !

Car oui, de la même façon que Apple a son port « Lightning », les imprimantes ont presque toutes leur toner et cartouche d’encre dédié avec une forme bien particulière qui empêche de fait de l’utiliser sur une autre (et c’est bien dommage !)… Et le pire, c’est que contrairement à ce qui se fait dans les ports USB pour smartphones, il n’y a pas de réglementation dans le domaine des cartouches d’encre, les constructeurs peuvent donc s’en donner à cœur joie pour faire tourner la machine à billets avec la vente des recharges et des brevets qui vont avec.

Évidemment pour l’un ou l’autre de ces « problèmes » il existe des solutions, certaines puces peuvent être reprogrammées (remise à zéro du compteur) et les cartouches peuvent parfois être remplies sans acheter de nouveau conteneur. Plus fort certaines imprimantes indique un niveau d’encre faible alors que les cartouches ont été rechargées récemment ou remplacées par des neuves mais de marque différente !

A t’on vraiment le choix ?

Bref dans le combat pour faire consommer toujours plus de consommables toutes les techniques sont permises ! Mais la vraie question est la suivante : notre économie actuelle peut-elle se passer de l’obsolescence programmée ?

Note : Il ne s’agit pas d’une généralité, toutes les imprimantes ne présentes pas ces « défauts ».

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