Après que l’équipe au sol du robot Curiosity ai découvert une anomalie sur la mémoire de l’ordinateur principal du rover, la décision a été prise de passer sur l’ordinateur de secours. Si cette opération peu paraître banale dans un data-center ou autre système redondant ce n’est pas vraiment la même chose quand le swap est réalisé avec une latence de plus de 20 minutes et à plus de 320 millions de kilomètres. Surtout sur un robot à plusieurs millions d’euros.
Dans un communiqué la NASA indique que l’opération s’est bien passé, et qu’un certains nombres de tests seront effectué pour vérifié que tout est opérationnel sur ce second calculateur.
A quoi ressemble l’ordinateur de Curiosity ?
Evidemment il ne ressemble ni a un PC fixe, ni a un portable, mais serait plus proche d’une Raspberry Pi son petit nom : RAD750.
C’est un ordinateur mono-carte, équipé d’un processeur PowerPC G3 cadencé à 200MHz (le même que sur les anciens Mac), sur cette carte il y a également 256Mo de DRAM et 2Go de mémoire flash. Mais l’intérêt de cet ordinateur n’est évidement pas dans sa puissance, mais dans sa fiabilité et sa résistance aux agressions extérieurs, jugez plutôt : il peut supporter des températures entre 70 et -55°C, et résister a des niveaux de rayonnement jusqu’à 1000 gray.