La course à la miniaturisation ne touche pas seulement l’épaisseur des écrans mais également tout les autres produits high-tech dont les fameux drones. Et ce coup-ci, c’est au tour de l’école d’ingénierie et des sciences appliquées de l’Université Harvard de nous présenter leur nouveau drone : le Robobee (robot abeille).
Et comme vous pouvez le voir ci-dessous il est très petit ! Bon on n’est pas encore dans les nanotechnologies mais c’est tout de même impressionnant :
Les deux ailes du Robobee sont en fait des membranes qui peuvent battre jusqu’à 120 fois par seconde, ce qui permet au drone de voler à une vitesse relativement faible. Du fait de sa petite taille, il n’y a pas de moteur comme sur les petits avions sans pilotes classiques, mais des petites actionneurs piézoélectriques sous forme de bandelettes en céramique appelés qui ont la particularité de se contracter quand elle sont parcourus par un champ électrique. C’est ce qui permet au robot de voler.
Les grands robots peuvent fonctionner sur des moteurs électromagnétiques, mais à cette échelle, il fallait trouver une alternative…
Kevin Y. Ma
Mais, comme tout programme intéressant dans ce domaine, évidement l’une des applications les plus évidentes est l’espionnage militaire ou industriel. En effet il « suffit » d’améliorer le concept et d’équiper ce drone d’une petite caméra pour pouvoir se faufiler dans les bureaux d’Apple pour en savoir plus sur le futur iPhone 7 !
Les chercheurs de la très renommée université américaine ont aussi dans l’idée d’utiliser cette technologie pour la pollinisation des cultures et ainsi palier au manque d’abeilles dans le monde.
Pour en savoir plus sur ce projet très intéressant, voici une petite vidéo :