Le problème avec les voitures sans pilotes, surtout lorsqu’il n’y a aucun moyen d’interagir avec le véhicule comme c’est le cas de la dernière génération de Google Car, c’est que toute la détection d’obstacle se base sur des capteurs. Or ces capteurs peuvent être trompés par des systèmes de contre-mesure électronique.

Jusqu’à maintenant la question n’avait pas vraiment étés mise en avant, mais ça c’était avant, avant qu’un certain Jonathan Petit, chercheur en sécurité ne prouve qu’il est facile de tromper les systèmes de type LiDAR (light detection and ranging) qui est justement utilisé par la plupart des véhicules autonomes pour détecter les objets environnants.

Illustration de ce que « voit » le système LiDAR

En effet, pour pirater ce bijou de technologie développé à l’origine par la Darpa, il suffit d’un pointeur laser et d’un petit ordinateur low-cost de type Raspberry Pi ! Jonathan Petit qui présentera sa découverte à la prochaine conférence Black Hat en novembre, selon lui, il serait donc possible de générer un faux « écho » radar simulant des obstacles fictifs.

Par exemple, la voiture la voir apparaître un piéton juste devant le capot et piller subitement alors qu’évidemment il n’y a rien. Imaginez si ce système est utilisé sur une autoroute où tout le monde roulent à 130km/h… Plus inquiétant encore, il serait possible d’utiliser ce système sur des distances allant jusqu’à 100 mètres !

Cela dit rassurez-vous, car d’une part ces systèmes de détections vont être perfectionnés et surtout sécurisés, et d’autre part, ce qui est moins rassurant, les lois donnant l’autorisation de faire circuler ce genre de véhicules n’existent pas encore. Personnellement, je reste persuadé que même avec quelques failles une voiture autonome reste plus sure qu’une voiture classique.

Et vous, qu’en pensez-vous ?