Vos données médicales comprennent votre numéro de sécu, votre date de naissance, vos différents examens ou encore votre nom. Cet ensemble de données se revendent sur le marché noir plus de 10 fois plus cher que votre numéro de carte de crédit !

En effet avec ces informations, il est ensuite possible de créer un faux dossier médical permettant ensuite d’acheter des équipements ou des médicaments qui peuvent ensuite être revendus… Malheureusement, contrairement aux données bancaires qui sont rapidement mises hors-services une fois la fraude constatée, il faut parfois des années avant de découvrir la fraude, ce qui laisse le temps aux escrocs de profiter du filon…

De plus, contrairement aux systèmes bancaires, les hôpitaux et autres organismes de soins ont souvent des systèmes d’exploitations anciens, sur lesquels aucune mise à jour de sécurité n’a été déployé depuis des années !

Les données de votre bracelet connecté intéressent aussi !

Depuis l’arrivée en masse des bracelets et autres montres connectées, les grandes compagnies d’assurances (et donc aussi ceux pouvant revendre ces informations) s’intéressent de prés à votre activité physique ! En effet, selon eux, plus vous bougez, plus vous êtes en bonne santé. Certains bracelets permettent aussi de connaitre votre taux de globules rouge, votre rythme cardiaque, et même la qualité de votre sommeil. Évidemment, ces données sont encore plus intéressantes pour les assurances et les pirates. Tellement intéressante que certaines assurances américaines proposent déjà une importante réduction si vous utilisez le bracelet tous les jours !

Et la vie privée dans tout ça ? Personnellement, l’obligation de porter un bracelet tout le temps me fait penser aux prisonniers équipés de bracelet électronique… On est donc loin d’une utilisation normale de ces bracelets connectés dont le but est de suivre sa santé pour son bien, sans pour autant la diffuser à son assurance et encore moins à l’exposer sur des systèmes d’information peu sécurisée.

Quoi qu’il en soit, le piratage des données médicales n’est donc pas prêt de s’arrêter…

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