L’auteur de Game of Thrones ne craint ni les virus ni les pirates informatiques ! Pourquoi ?

Le légendaire George R.R. Martin, qui n’est autre que l’auteur de la non moins célèbre saga Game of Thrones a récemment fait une révélation pour le moins insolite durant le Late Show de Conan O’Brien : bien qu’il écrive des bouquins de centaines de pages, il ne craint ni les virus, ni les bugs.

La raison est relativement simple, il n’écrit que sur un ordinateur tournant sous DOS, un système d’exploitation développé par Microsoft dans les années 80, qui du fait de son ancienneté est stable et fiable… Et surtout propose des applications telles que WordStar 4.0 de Micropro, qui est l’ancêtre de nos logiciels de traitement de texte, et qui, accessoirement, est le logiciel favoris de notre auteur ! Car ce « vieux » logiciel ne proposent que peu d’aide et surtout pas de vérification orthographique, qui comme le rappel Conan O’Brien pose quelque problème quand il faut écrire Tyrion Lannister ou Daenerys Targaryen !

wordstar 4 sous dos game of thrones george rr martin

WordStar 4.0 de Micropro

Cela dit, on peut aussi se poser la question pourquoi notre ami George ne prend pas un bon vieux Linux, installe TeXworks et ne connecte pas cet ordinateur à l’Internet.

Sommes-nous allés trop loin dans l’aide à l’utilisateur ?

L’une des raisons avancées par l’auteur de Game of Thrones est que les logiciels modernes (comprenez ceux d’il y a 15 ans et plus) proposent beaucoup trop de fonctionnalités invasives, comme par exemple la mise en place d’une majuscule en début de phrases même si on n’en a pas envie. Or dans WordStar, vieux de 30 ans, il n’y a pas ce genre de fonctionnalités ni même l’horrible système de tableau de Word et encore moins la liste interminable de style de titre !

Game of Thrones GEORGE-RR-MARTIN fer

Je laisse le mot de la fin à GRRM :

 Il fait tout ce qu’un logiciel de traitement de texte est supposé faire et rien d’autre ! Je ne veux pas d’aide : je déteste ces programmes modernes qui remplacent les minuscules par des majuscules. Je ne veux pas de majuscule, si j’avais voulu une majuscule, j’aurais appuyé sur la touche majuscule.

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2 commentaires

  1. « malgré qu’il » => « bien qu’il » …

    Très bon article sinon !
    Vive les bons vieux DOS !

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    • Florian Blary

      Merci, bien vu 🙂

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