De la même manière qu’il y a eu une révolution industrielle après l’invention de l’imprimerie, il y aura très probablement un chamboulement dans les industries lorsque l’utilisation des imprimantes 3D se sera plus largement répandue et ne servira pas qu’a la réalisation de prototypes.
Jusqu’à présent, la plupart des imprimantes tridimensionnelles utilisent du plastique, ce matériau est relativement cher, se recycle facilement mais est polluant. Heureusement, pour faire des maquettes d’objets (ce qui représente une part non-négligeable des utilisations de l’impression 3D) il existe un autre matériau, bien moins cher et plus facilement recyclable que certaines imprimantes utilisent plutôt bien : le papier, oui, le même que pour les imprimantes classiques. Et voici l’un des résultats :
Le gros avantage de cette technologie c’est qu’il est possible de mettre de la couleur dans les réalisations ! En effet Mcor, une des sociétés qui développe ce procédé a mis au point une imprimante l’IRIS qui fonctionne en imprimant une pile de pages en couleurs qui contiennent chacune une couche de l’objet en 3D a réaliser. Ensuite le papier est compacté et relié avec un adhésif et est découpé par l’imprimante pour donner la forme voulue, comme par exemple cette iPhone entièrement en papier.
Ce procédé pourrait avantageusement remplacer la fabrication des maquettes de téléphones portables que l’on voit dans les boutiques des opérateurs téléphoniques ou permet de visualiser le design d’un produit lors d’un point d’équipe. Il est également possible d’imprimer des reproductions de pièces de musée comme ces fossiles ou encore d’imprimer ses propres Fake Google Glass.
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