Après les Etats-Unis et bon nombre d’autres pays comme la France, c’est au tour du pays de sa majesté de dévoiler son projet d’avion de combat du futur, son nom Taranis. Pour la petite histoire, ce nom vient du dieu du Ciel et de la foudre dans la mythologie celtique gauloise. Sa particularité, il n’a pas de pilote…
Au delà des capacités techniques de l’appareil, on peut tout de même se poser quelques questions :
N’y a-t-il pas de risque de déréaliser la guerre ?
Même si certains drones ont la capacité d’évoluer sans intervention humaine, beaucoup sont encore (heureusement) dirigés par de vrais pilotes loin, très loin du cockpit de l’appareil. L’avantage est évident, plus de risque pour le ou les pilotes. Et coté perte matériel là aussi, c’est bien moins important ! En effet, un avion de chasse comme le Rafale coûte environ 100 millions d’euros, un drone du type Predator coûte près de 10 fois moins cher.
Mais le problème, c’est que devant un écran la guerre à distance peut paraître comme un jeu vidéo, or quand le soldat click sur le bouton, ce ne sont pas que des pixels qui sont détruits ! De plus, quelle assurance a-t-on que ces trônes sont fiables ? Et surtout ne vont-ils pas devenir totalement autonome, même pour faire feu ?
Pourquoi les drones militaires de combat (UCAV) de dernière génération sont-ils aussi ressemblants ?
En ce jour de Saint-Valentin je propose donc un nouveau type de guerre, le concept est simple plutôt que de faire la guerre réelle via un ordinateur, pourquoi ne pas jouer à une guerre virtuelle ? Avec des ordinateurs des deux cotés ? Oui, je sais, c’est beau de rêver… Je laisse le mot de la fin à John Lennon :
Imagine there’s no countries
It isn’t hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion too
Imagine all the people living life in peace
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