On a beau être à l’ère de la virtualisation et de la robotisation, il ne faut pas oublier que derrière chaque robot autonome il y a des réseaux de neurones, que derrière ces neurones virtuels, il y a des lignes de code, et même si c’est très résumé, dernière ce code, il y a des circuits imprimés ! Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ont bien évolué depuis nos cours de technologie et le TP qui consistait à créer un porte-clé, qui folie, pouvait aussi allumer une diode pour éclairer la serrure !
Depuis les circuits électroniques se sont considérablement miniaturisés et, surtout énormément complexifiés, et leur conception doit obligatoirement être assistée par des logiciels comme celui développé par Altium Designer qui permet d’optimiser le design du circuit et de le miniaturiser le plus possible. Ce type d’outils permet aussi d’intégrer des composants préexistants, de réutiliser des parties de design précédemment créés. Autre point important dans ces circuits imprimés complexes, est qu’il faut absolument pouvoir les tester, avant de passer au prototypage. En effet, avec ces centaines de flux possibles, il est important de pouvoir tester toute la chaîne, pour éviter le même type de problème que sur Ariane 5, par exemple !
Mais aujourd’hui, les circuits imprimés, c’est aussi ce qui permet d’injecter de l’obsolescence programmée… C’est typiquement le cas dans les imprimantes, les laves linge et plus généralement tous les objets électroniques touchés par ce mode de conception “jetable”.
Le principe de ce genre de bridage est d’ajouter, par exemple, un composant de comptage, qui au bout d’un certain nombre de cycles, va bloquer tout ou partie du système. Le problème de ça, c’est que, en fait, à part ce composant qui rend quasi inutilisable l’appareil, tout les autres composants et autres circuits imprimés sont en parfait état de marche.
L’astuce du fabricant malhonnête est donc de dissimuler au mieux ce bridage programmé. En effet, dans beaucoup de pays, dont la France, l’obsolescence programmée est interdite, et surtout, si le bridage est trop évident, n’importe quel amateur pourra le contourner, et donc “réparer” son appareil, sans avoir besoin d’en acheter un autre. Ce qui, évidemment, est le but de ces systèmes au détriment de notre porte-monnaie et, surtout, de la planète…
Alors, amis concepteurs de PCB (printed circuit board), de nos jours, la complexité des circuits n’est plus une excuse pour la mauvaise fiabilité des appareils électroniques. Merci de ne pas y inclure des petits bridages maison pour simuler une panne et mettre ça sur le dos de la fiabilité des circuits !