Quand il s’agit de faire des films où les personnages sont des humanoïdes, l’animation est généralement faite en motion capture (mocap). La technique consiste à enregistrer les mouvements d’un acteur réel et de restituer ces mêmes mouvements dans un univers virtuel. C’est typiquement ce qui est employé dans les films comme le Seigneur des Anneaux, Iron Man ou comme dans ce exemple Tintin : Le Secret de La Licorne.
Sauf que, quand il s’agit d’animer des dragons, des poneys, des éléphants ou des insectes ce n’est pas aussi simple ! Car autant il est possible d’accrocher des boules réfléchissantes sur un acteur, autant sur un éléphant, c’est nettement moins simple… Surtout si vous lui demandez de faire un saut !… Et je ne parle même pas des dragons.
Pour réaliser des animations réalistes comme dans les films « How to train your dragon », les animateurs 3D doivent déplacer l’ossature virtuelle des créatures pour faire croire à un vrai vol de dragon. Le problème, c’est que ce n’est pas si simple que cela, car tout se fait pratiquement image par image, sans compter qu’il faut pas mal d’expérience pour rendre ces mouvements naturels et fluides.
Mais ça, c’était avant ! Avant que l’École Polytechnique fédérale de Zurich ne s’y colle et ne présente ce genre de squelette en kit qui peut prendre n’importe quelle forme et peut avoir n’importe quel nombre de membres. Il suffit donc de recréer le squelette de son dragon, le même que celui en 3D, de prendre en main la maquette et de l’animer comme s’il s’agissait d’un jouet. Franchement, une très bonne idée !