Airbus Defence and Space est l’une des trois divisions du groupe Airbus, et comme son nom l’indique, cette branche est, entre autre, spécialisé dans la conception de fusée ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe européen a une sérieuse envie de rattraper son retard dans le domaine des lanceurs spatiaux réutilisables.
Rappelez-vous, il y a quelques semaines, la fusée SpaceX a bien failli réussir à se reposer sur une barge autonome, mais derrière se semi-échec se cache l’avenir de la conquête spatiale, ou tout du moins des lanceurs commerciaux ! En effet, si les techniciens arrivent à récupérer tout ou parti du lanceur, celui-ci pourra être réutilisé.
L’avantage est évidemment financier, plus besoin de reconstruire le premier étage de la fusée qui coûte à lui seul plusieurs centaines de milliers d’euros. Et autre bon point, cela fait aussi des économies pour la planète !
Ci-dessous, la vidéo montrant le réatterrissage de la fusée SpaceX… Qui s’arrête juste avant la Falcon 9 ne retombe…
Chez Airbus, plutôt que de faire réatterrir l’étage principal de la fusée comme dans Tintin, l’idée est plutôt de récupérer les éléments les plus chers pour les remettre en état de vol.
Selon François Auque, le président de l’Airbus DS « on fait revenir les morceaux les plus coûteux et on essaie de faire en sorte que ce qui revient coûte beaucoup moins cher à remettre en état de vol que d’en faire de nouveaux« .
Réutilisation de l’étage supérieur
Mais Airbus va plus loin, ils veulent aussi réutiliser l’étage supérieur, qui contrairement au premier étage qui ne va pas dans l’espace va bien plus loin que l’atmosphère. Du coup, sa récupération est plus compliquée, et jusque là, cet étage abandonné dans l’espace jusqu’à l’attraction terrestre ne le ramène se consumer dans l’atmosphère terrestre.
L’idée n’est donc pas de ramener l’étage, ce qui serait bien trop cher, mais de le stocker dans un genre de parking dans l’espace pour qu’il puisse être réutilisé lors d’un autre lancement.
Space Tugs, le système de réutilisation du second étage et Adeline celui pour le premier sont deux solutions indépendantes et complémentaires. Et pour François Auque, toute deux sont adaptable sur la future Ariane 6.
En attendant plus de détail, voici comme fonctionnerait Adeline :