Pendant le long voyage vers la planète Mars, les astronautes seront peut-être plongés dans un profond sommeil

En 1997, Luc Besson sortait l’un des meilleurs films de science-fiction français : Le Cinquième Élément. Dans ce film, pour voyager sur une grande distance les passagers sont invité à dormir dans un genre de lit fermé.
Plus de 10 ans après, alors que les projets de voyage sur mars se font de plus en plus nombreux, l’entreprise de recherche SpaceWorks spécialisée dans l’aérospatial propose d’accélérer les choses et donne des solutions pour qu’il soit vraiment possible d’aller sur Mars dans les prochaines décennies ! En effet, rappelons le, selon Stephen Hawking, nous ne survivrons pas 1 000 ans de plus sans s’échapper de notre planète devenue fragile (à cause de nous).

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Dormir pour aller sur Mars

L’un des problèmes pour aller sur la planète rouge, c’est qu’il faut, dans le meilleur des cas 180 jours de voyage ! Or pendant ce temps les membres d’équipage doivent pouvoir vivre normalement (respirer, boire, manger, avoir une activité physique, s’habiller, se distraire…). Le problème, c’est que pour permettre cela, il faut embarquer la nourriture et le matériel à bord du vaisseau… et mis bout à bout cela représente plusieurs centaines de tonnes !
Pour réduire cette charge, les astronautes pourraient être plongés dans un état d’hibernation aussi appelé torpeur thérapeutique. Cette technique est déjà utilisée dans le cadre médical pour les patients ayant subi de graves traumatismes cérébraux. Cependant, des tests devront être effectués, car comme le rappel le docteur Mark Schaffer, chercheur chez SpaceWorks, cette technique n’a jamais été utilisée plus de quelques jours ! Si cette technique peut être employée pour endormir les astronautes pour 90 ou 180 jours cella permettrait de réduire la charge utile d’environ 180 tonnes !

SpaceWorksEnterprises dormir pour aller sur mars

Techniquement, les chercheurs ont eu l’idée de réduire la température corporelle en faisant respirer un gaz froid issu d’un liquide de refroidissement. Ce système, appelé « RhinoChill », permettrai de faire baisser la température, et, une fois les 32 degrés atteint, les astronautes entreraient dans un état léthargique. Ce système, appelé « RhinoChill », permettrait de faire baisser la température, et, une fois les 32 degrés atteints, les astronautes entreraient dans un état léthargique.

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